Aurelio Gurrea-Martínez est professeur de droit adjoint à l’Université de Managment de Singapour, où il enseigne le droit des sociétés, la réglementation financière, la gouvernance d’entreprise et le droit international des entreprises en difficulté. Il dirige également la Singapore Global Restructuring Initiative et copréside SMU-3CL Cambridge Roundtable sur l’insolvabilité des entreprises. Avant de rejoindre SMU, il a été membre du programme sur la gouvernance d’entreprise et du programme sur les systèmes financiers internationaux de la Harvard Law School. Il a enseigné et mené des recherches dans plusieurs institutions aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, en Asie et en Amérique latine, notamment à l’université d’Oxford, à la Harvard Law School, à la Columbia Law School, à Yale Law School et à la Stanford Law School.
Il est membre du Steering Commitee of INSOL International’s Academic Group, ainsi que membre de l’Institut Européen de Gouvernance d’Entreprise, de l’Association Américaine de Droit economie et de l’Institut International d’Insolvabilité du groupe NextGen. Aurelio est également co-fondateur et directeur de l’Institut ibéro-américain de droit et de finance et dirige le groupe de recherche sur les technologies de pointe au Centre SMU pour l’IA et la gouvernance des données. Il a reçu plusieurs bourses et prix, notamment la bourse Talentia pour poursuivre ses études en droit et en finance à l’université d’Oxford, le Class Prize for Best Paper in Law and Economics à la Stanford Law School, le Dean’s Teaching Excellence Award à l’université de Management à Singapour et la médaille d’argent des études sur l’insolvabilité internationale attribué par l’International Insolvency Institute. En 2016, il a été également nommé « Rising Star » du prix Corporate Governance attribué par le Millstein Center for Global Markets and Corporate Ownership de la Columbia Law School.
Aurelio a publié de nombreux ouvrages dans le domaine de la gouvernance d’entreprise, du droit des entreprises en difficulté, de la réglementation financière et de la fintech. Ses travaux universitaires ont été cités par des tribunaux, des politiciens et des instituts de recherche de plusieurs pays, et ils ont été publiés dans diverses revues, notamment la European Business Organization Law Review, le Journal of Corporate Law Studies, l’Australian Journal of Corporate Law, l’Oxford Journal of Financial Regulation, la Chicago-Kent Law Review, la University of Miami Comparative and International Law Review, le Vanderbilt Journal of Transnational Law, l’Oxford Journal of International Economic Law et l’International Insolvency Review. Il a été invité à présenter ses travaux universitaires devant divers organismes de réglementation, agences gouvernementales et organisations internationales, notamment l’Autorité monétaire de Singapour (MAS), l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV), l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le Fonds monétaire international (FMI), le ministère australien du Trésor et la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC). Ses recherches se trouvent au croisement des chemins du droit et de la finance, avec un accent particulier sur la gouvernance d’entreprise, la réglementation financière, le financement des entreprises et le droit des entreprises en difficulté, et sur la manière dont les réformes juridiques et institutionnelles peuvent promouvoir l’esprit d’entreprise, l’innovation, l’accès au financement et la croissance économique.